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les (bep) pros de la culture
31 mars 2009

Chronique sur Orange Mécanique (film britannique - 1971)

Orange Mécanique (A Clockwork Orange) est un film britannique de Stanley Kubrick, sorti dans les salles le 15 Mai 1972 et interdit au moins de 16 ans en France. Son genre n'est pas très identifiable mais assez proche de la science-fiction et du drame.

Ce film est tiré du roman L'Orange Mécanique d'Anthony Burgess de 1962 (que je n'ai pas lu). Il se déroule en Angleterre, dans un futur proche (de l'époque). Le personnage principal se nomme Alex Delarge, c'est un jeune délinquant qui traîne avec sa bande nommée droogies (nom anglo-russe signifiant "ami") qui passe la journée à boire leur boisson préférée (le lait mélangé au speed, crack et mescaline synthétique). La nuit, ils s'occupent à faire des cambriolages et des viols. Tout bascule lorsqu'Alex se fait arrêter suite à un cambriolage qui tourne mal et qui finit en meurtre; il est envoyé en prison pour 14 années. Lors de cette peine et grâce à son bon comportement, il va accepter de participer à une expérience scientifique basée sur la violence. La suite est à découvrir.

Orange Mécanique est un film très spécial mais surtout marquant. Il traite très facilement de la violence, en ne cachant qu'à peine les scènes de cambriolages et de viols; peut-être une façon de montrer que cela existe. On s'attache également très facilement au personnage principal (Alex, donc) qui est assez marginal. Il montre que c'est lui qui commande ses "droogs" en les harcelant physiquement et en les menaçant. On a du mal à le cerner, on ne sait pas s'il regrette ses actes lorsqu'il se retrouve en prison, ses sentiments ne se marquant pas sur son visage, et il prend facilement les gens de haut.

Niveau cinématographique, cette production est basée essentiellement sur la musique, avec en bande son principale la 9eme symphonie de Beethoven. Le début est composé d'un plan rapproché d'Alex, portant un faux cil en bas de son oeil droit, avec un chapeau noir, une chemise blanche et des bretelles grises. On ignore où il se trouve, le fond étant noir. La caméra fait un travelling arrière, le protagoniste lève son verre contenant son lait "dopé" pour le boire et on découvre ainsi sa bande, vêtue de même et tenant aussi un verre. On peut aperçevoir petit à petit le décor, un genre de restaurant avec des tables en forme de femmes nues. La bande-son introduit une musique étrange et ensuite la voix du narrateur, celle d'Alex Delarge. Ce début reste ainsi très mystérieux, ce qui présente bien le film en lui-même.

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Par Sandrine M.

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